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HOMÉLIES
17. Homélie – Jeudi, 14 mai 2020
Messe pour la dignité de la vie (homélie bilingue) Jn 15, 9-17
« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. »
« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie. De donner sa vie pour ceux qu'on aime.
», nous dit Jésus.
En cette journée où nous marchons pour la vie, nous allons également prier et célébrer
l’eucharistie pour la vie, comme nous le faisons chaque année.
Cette journée nous donne l’occasion de renouveler notre conviction que la dignité de la vie
part de la conception et se termine avec la mort naturelle. En même temps, cette journée
nous offre l’occasion de renouveler notre foi et de confier la cause de la vie à celui qui est
l'auteur de la vie, Jésus Christ qui vient sauver la vie et à Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, qui
est l'auteur de la vie.
Depuis de nombreuses années, des hommes, des femmes en grand nombre, donnent litté-
ralement leur vie au service de la vie. À travers leurs actions, ils témoignent leur désir
de promouvoir la dignité du plus faible, celle du plus petit ou du plus fragile, celle de l'enfant
dans le sein de sa mère ou encore celle de la personne malade, de la personne âgée ou de
l'aîné en fin de vie. C'est en servant qu’ils ont la possibilité de promouvoir au mieux la dignité
de chaque personne. Ceux et celles qui consacrent leur vie à la cause de la dignité de l'être
humain travaillent en même temps à l’annonce et à la promotion de la dignité de chaque être
humain et de chaque personne.
Aujourd'hui, nous pouvons prier pour tous ceux et celles qui se dévouent pour la cause de la
vie, pour la cause de la dignité de tout être humain, où qu’ils soient sur la planète, au pays,
dans notre province ou dans notre ville. Mais en même temps, en ce temps de fragilité que
nous traversons, nous pouvons renouveler avec encore plus de foi notre abandon entre les
mains de Dieu.
Aujourd'hui, nous célébrons la fête de l'apôtre saint Matthias, le douzième apôtre qui a été
choisi par les autres apôtres pour remplacer Judas. Pour le choisir, ils ont combiné à la fois
l'action humaine et celle de Dieu.
Tout d'abord, ils ont individualisé deux disciples qui ont accompagné Jésus depuis les débuts
jusqu'à sa mort sur la croix et qui étaient témoins de sa résurrection. On pourrait considérer
cette partie comme étant leur participation humaine au choix de saint Matthias.
(suite)
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