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SOIN DE L’ÂME








                                         Capsule n  68 – samedi 23 mai 2020
                                                     o

                                                 « Dignité de la personne »




                         Chers frères, chères sœurs,
                            Nous avons parcouru ensemble à travers cette pandémie, un temps de
                         notre vie, un cheminement, peut-être un temps de réflexion, mais un temps
                         d'expérience aussi. Et, justement, de réflexion sur notre expérience.
                            Nous nous préparons à entrer de plus en plus dans le déconfinement, ça
                         peut être déjà commencé de certaines façons. Ça va prendre un peu plus
                         d'ampleur, toujours dans un début prudent et progressif, un déconfinement
                         progressif.

                            Alors donc, nous achevons ce temps intense où tous les jours nous nous
                         sommes rencontrés par cette capsule « Soin de l'âme ». Je vais continuer les
                         mardis et vendredis à partir de la semaine prochaine, pour tranquillement
                         passer dans un déconfinement progressif.
                            Alors, je voudrais donc, de façon générale, revenir sur trois points,
                         aujourd'hui vendredi, demain samedi, et ensuite dimanche.

                            Le premier point aujourd'hui, c'est la question de la dignité de la personne :
                         le temps de déconfinement, en nous révélant nos propres fragilités, nous
                         rappelle la dignité de la personne, la dignité de tout être humain. Notre propre
                         dignité en tant qu'être humain créé à l'image de Dieu, mais aussi la dignité
                         de l'autre. La dignité de l'autre, du malade. La dignité de la personne qui
                         est malade. Ne jamais penser seulement aux soins physiques. Toujours pen-
                         ser aussi au soin de la personne, au soin du cœur, au soin de l'âme. Avoir une
                         approche globale de la personne, lorsqu'on parle par exemple de la fragilité,
                         lorsqu'on est dans des situations de maladie ou d'accident. Toujours penser à
                         la dignité de la personne.

                                                                                             (suite)























                 Recueil de textes de Mgr Lépine du temps de confinement                                       82
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