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SOIN DE L’ÂME








                                          Capsule n  37 – mardi 21 avril 2020
                                                      o

                                                 « Il est bon que tu existes »




                         Chers frères, chères sœurs,

                             La pandémie nous impose, dans nos domiciles variés, d’être ensemble ou
                         peut-être d’être seuls. Mais pour ce moment, c’est le côté « être ensemble »
                         auquel nous réfléchirons. On nous impose d’être ensemble comme couple,
                         comme famille, comme frère et sœur, comme parents-enfants. Et peut-être
                         qu’on arrive à un moment donné à être fatigué d’être les uns sur les autres.
                         Mais, aussi, ça peut être devenu l’occasion de revoir notre attitude intérieure
                         par rapport à notre façon d'« être ensemble ».

                            Est-ce que ça ne serait pas l’occasion de revoir, pour chacun et chacune
                         d’entre nous, ce en quoi nous croyons? Est-ce que ça ne serait pas l’occasion
                         de dire « je crois en notre couple », « je crois en notre famille », « je crois en
                         notre relation parents-enfants, enfants-parents »? Et de voir cette situation
                         comme une occasion où à la fois s’élargit et s’approfondit notre foi en notre
                         famille, notre attachement à notre famille, notre lien à notre famille. Et est-ce
                         que ça ne serait pas une occasion pour nous d’en sortir grandis comme famille
                         de cette épreuve de la pandémie, alors que notre quotidien a été bouleversé?

                            Et quand on croit, quand on croit en son couple, quand on croit en
                         sa famille, quand on croit aux liens qui nous unissent, est-ce que ce n’est pas
                         aussi le temps de se dire vraiment (pas juste avec des gestes et des paroles,
                         mais avec sincérité) les uns aux autres dans le couple, entre parents et enfants,
                         entre enfants et parents, de nous dire entre nous : « Il est bon que tu existes »;
                         « Je crois en notre couple, il est bon que tu existes »; « Je crois en notre famille,
                         il est bon que tu existes »; « Je suis heureux que tu existes ».




























                 Recueil de textes de Mgr Lépine du temps de confinement                                       49
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