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La prière

Les Journées mondiales de la jeunesse sont un rassemblement de jeunes, oui, mais un rassemblement de jeunes qui prient! Que veux dire la prière aujourd’hui pour nous? Quelle place lui donne-t-on dans nos quotidiens de plus en plus surchargés (études, travail, famille, engagements bénévoles, etc.)? Autant de questions essentielles à se poser en tant que jeunes chrétiens (et jeunes de coeur!), surtout lorsqu’on sent qu’on perd le fil. Faisons un petit retour sur les bases de notre foi.

Qu’est-ce que la prière?

Pour nous catholiques (et pour d’autres religions aussi), elle est avant tout le moyen qui nous permet de communiquer et dialoguer avec Dieu. C’est par la prière que nous grandissons spirituellement. Certains diront que la prière est un peu comme notre oxygène spirituel, elle permet non seulement de renouveler nos forces, mais aussi d’avancer en temps d’épreuve. Les saints que nous connaissons n’auraient pu être saints sans ce pilier fondamental de la foi chrétienne. Oui, car prier est un acte de foi. Il est ce premier pas, ce premier « oui » à Dieu. Par la prière, nous reconnaissons non seulement l’existence de Dieu, mais aussi Sa présence et Son action dans nos vies. Ainsi, la prière est primordiale pour se rapprocher de Dieu tout comme le dialogue pour se rapprocher d’un ami.

Seigneur, apprends-nous à prier

Lorsque les disciples ont demandé à Jésus de leur apprendre à prier (cf. Lc 11,1), il leur a tout simplement enseigné le « Notre Père ». Voilà pourquoi cette prière a tant d’importance dans l’Église : c’est la prière de Jésus.

Par l’évangile, nous apprenons aussi que Dieu aime la prière simple et humble comme nous le fait comprendre Jésus Lui-même à travers ces paroles : «  Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. » Mt 6,18. Dans ces moments d’intimité avec le Seigneur, tu peux alors lui confier tes joies, tes peines mais aussi celles de ta famille et tous ceux qui te tiennent à cœur.

D’ailleurs, le pape François a magnifiquement parlé de la prière de foi qui fait des miracles lors d’une célébration. L’essentiel est de prier humblement avec le cœur. Lorsque tu ne trouves pas les mots pour prier, tu peux utiliser le « Notre Père », le « Je vous salue », le « Gloire au Père » ou encore les Psaumes qui sont une source intarissable d’inspiration pour le dialogue avec Dieu. Que tu fasses tes premiers pas dans la prière ou que tu aies besoin d’un bon livre pour t’aider à prier, le Youcat Prière est aussi un excellent livre! Il existe une grande variété de prières à découvrir dans l’Église catholique.

La prière en Église

La prière en communauté est importante pour se ressourcer et se rappeler que nous ne sommes pas seuls à vivre de la foi chrétienne. On le dit peut-être que trop peu « un chrétien seul est un chrétien en danger »! Combien aujourd’hui s’épuisent ou abandonnent la foi, faute de soutien spirituel? Si tu es seul(e), ne tarde pas à te trouver un groupe, une communauté avec des jeunes de ton âge (il y en a!) avec qui grandir et partager dans la foi. Les JMJ internationales permettent à chacun et chacune, dans ce sens, de réaliser qu’il/elle n’est pas seul/e mais que des milliers d’autres jeunes catholiques partagent les mêmes difficultés et aspirent aux mêmes idéaux que lui/qu’elle. N’est-ce pas merveilleux?

Nous pratiquons différentes formes
de prière au sein de l’Église catholique :

La prière d’action de grâce :

« De tout cœur, je rendrai grâce au Seigneur, dans l’assemblée parmi les justes » Ps 111, 1

Comme au temps des premières communautés chrétiennes, l’Église se réunit pour prier et célébrer ensemble l’Eucharistie, action de grâce à Dieu par Son Fils, Jésus-Christ. La première prière de l’Église est donc la prière d’action de grâce.

La prière de louange

« Je t’offrirai un sacrifice de louange » Ps 116,17

Bien que présente dans la célébration eucharistique, la louange est plus prépondérante dans la liturgie des heures. Pratiquée d’abord par des moines, elle devient de plus en plus appréciée par les laïques du fait de la simplicité de son format : prière chantée avec hymne, psaume, parole de Dieu et intercession matin, midi et soir. Il y a 7 offices par jour qui diffèrent selon l’heure de la journée : les matines, les laudes, la tierce, la sexte, la none, les Vêpres et les Complies.

La prière de demande et intercession (supplications)

« Demandez et vous recevrez »Mt 7,7

Lorsque nous nous réunissons pour la messe, nous venons non seulement nous nourrir de la Parole de Dieu (à travers la Bible), de Son Corps et Son Sang (à travers le Pain et le Vin) mais aussi, nous prions, intercédons pour nos frères et sœurs et notre monde, en référence aux paroles de Paul à Timothée : « Je recommande donc, avant tout, que l’on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâce, pour tous les hommes, pour les rois et tous ceux qui détiennent l’autorité, afin que nous menions une vie calme et paisible en toute piété et dignité » (1 Tim 2, 1-2). La prière d’intercession est aussi très importante dans la Bible. De nombreuses références y sont faites en commençant par l’Ancien Testament avec les prophètes. Jésus Lui-même ne cesse d’intercéder pour nous auprès du Père (cf. Hébreux 7,24-25). C’est également une manière de pratiquer la charité envers les autres. Le fait de se retrouver en assemblée (pour une messe ou une grande rencontre comme les JMJ) ou en petit groupe de prière au nom de Jésus-Christ, nous assure de Sa présence et de l’exaucement de nos prières : « Encore une fois, je vous le dis : si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quelque chose, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » Mt 18,19-20.

L’Adoration

« C’est ainsi que je te contemplais dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire. » Ps 63,3

L’Adoration eucharistique est une des plus belles formes de prière de l’Église. Elle nous invite à la contemplation de notre Seigneur, dans le silence. C’est un temps où l’on se remet entièrement à Lui, où l’on apprend à L’accueillir dans le secret de nos cœurs, où l’on peut méditer Sa Parole et dialoguer avec Lui d’une manière toute particulière. Lors de l’adoration, nous pouvons aussi déposer à Ses pieds les personnes pour lesquels nous souhaitons prier. Cette puissante forme de prière, simple en apparence, vient contraster avec notre société de plus en plus bruyante, avec ses activités incessantes.

Il y aurait encore tant à dire sur la prière et ses richesses! Si tu es en quête de spiritualité ou si tu as un besoin d’intensifier ta vie de prière, les JMJ pourraient être le « déclic » pour toi! Les JMJ sont une fabuleuse occasion de goûter ou re-goûter aux merveilles de la prière.

Discernment 

On ne choisit pas le chemin de vie que l’on va prendre (études, carrière, vie affective, etc) comme on choisit les chaussures qu’on va porter pour sortir (quoique plusieurs filles se reconnaitront dans ce dilemme existentiel). Bien que tout le monde n’aille pas forcément à une JMJ pour discerner sa vocation, il n’est pas rare d’entendre que beaucoup ont entendu leur appel lors d’un de ses grands rassemblements spirituels. Si tu es en cheminement et cherche encore la voie à prendre pour ta vie, cet article est pour toi!

Choisir sa vie avec le Christ

Nous sommes des êtres de désir. Désir de vivre, d’être aimés, d’accomplir des choses. Désir d’être heureux, de changer le monde, désir de Dieu! Face à cette abondance de désirs, il est important d’apprendre à choisir. Il est déjà bien de choisir ce qui est bon pour nous, ce qui nous mène vers une paix, une joie qui ne passent pas, voire même une paix, une joie, un amour inespérés, divins.

Mais qu’est-ce que Dieu vient faire là-dedans? Dieu veut faire de nous ses filles et fils, des hommes et des femmes qui sont debout dans leur vie, et marchent à sa suite. Il nous appelle à un bonheur profond, bien au-delà des contentements superficiels; un bonheur qui ne craigne ni la souffrance ni la mort.

L’Église appelle « discernement spirituel » ce processus de prise de décision vécu avec le Seigneur. On use déjà de son jugement au quotidien, mais plus la décision à prendre est importante, plus un bon discernement s’impose. C’est le cas avec un discernement vocationnel, par exemple si l’on songe au mariage chrétien, à la vie religieuse ou à la prêtrise. Quelques éléments s’imposent. 

1 – Le fondement essentiel de tout discernement est une vie de prière nourrie. Il faut savoir être à l’écoute de l’Esprit, en relation avec Dieu. Pour reconnaître sa voix, il faut s’habituer à l’entendre dans la prière, personnelle et communautaire, dans sa Parole. Il s’agit d’entrer dans une relation d’intimité et de confiance avec le Christ, pour le connaître davantage… et se laisser modeler à son contact. Un temps personnel et quotidien de prière, au contact de la Parole de Dieu, permettra de développer cette intimité et de creuser le désir de Dieu. 

2 – Pour bien discerner, il faut avoir en main les informations nécessaires. Dans le cas d’un discernement vocationnel, en vue de la vie consacrée, par exemple, on pourra ainsi chercher des informations sur les communautés religieuses : quel est leur charisme, leur apostolat, leur spiritualité, leur style de vie, leur formation? On pourra chercher à rencontrer un membre de cette communauté, voire à y séjourner. L’information nous connecte avec le réel et permet au discernement spirituel d’avoir les deux pieds sur terre, puisque le choix devra s’incarner!

3 – Une bonne connaissance de soi est importante. On peut écouter les indications bienveillantes qui nous parviennent de notre entourage: « Ah oui, je te vois bien avec un(e) tel(le), vous êtes animés des mêmes idéaux ». « Je te verrais bien travailler avec des démunis ». « Tu es si généreux et sensible aux autres, tu n’as jamais songé à être prêtre? » Chacun doit aussi être attentif à bien se connaître soi-même : Quelles sont mes forces, mes limites? Qu’est-ce que j’aime spontanément faire? Quels sont les expériences qui ont laissé en moi une empreinte joyeuse? Qu’est-ce qui me fait vivre?

4 – Au long des jours, on notera ce qui résonne profondément en nous. Ce peut être ce qui surgit de la prière. Ce qui nous touche du quotidien. Comme pour le prophète Élisée, lorsqu’on tend l’oreille, Dieu nous parle dans la brise, avec douceur. Il laisse en nous, délicatement, de petites touches de couleur qu’on peut recueillir, petit à petit, pour esquisser son invitation pour nous, une invitation qui est appel à un amour sans limite. Un petit cahier où l’on note quotidiennement quelques mots peut alors être utile.

5 – Pour choisir sa vie, un accompagnateur et une retraite d’initiation au discernement sont d’une grande aide. Un accompagnateur qui est déjà engagé à la suite du Christ peut nous indiquer quelques écueils et nous aider à faire la lumière en nous. On pourra aussi tirer profit d’une retraite de discernement offerte pour les jeunes adultes; une initiation aux Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola permet ainsi d’approfondir sa vie de prière, d’être accompagné, tout en acquérant des outils pour le discernement; c’est un trésor de l’Église que nous sommes invités à faire nôtre!     

Écoutez la voix du Seigneur, écoutez les désirs qu’Il met dans votre cœur et choisissez la vie!
Père André Brouillette, SJ
Équipe de pastorale jeunesse du Diocèse de Québec

Composition
d’un groupe JMJ

Tous les groupes doivent avoir:

Choisir un forfait

Le choix de forfait est une étape importante à votre préparation aux JMJ. Mission Jeunesse Montréal vous propose les critères suivants dans le choix de votre forfait JMJ :

1. UN FORFAIT COMMUN

Si vous désirez vous assurer que tous les pèlerins de votre groupe voyagent et demeurent ensemble :

1. Vous devez choisir un forfait commun pour tout le groupe.
2. Tous les pèlerins de votre groupe doivent s’inscrire et remettre leur 1^er versement d’inscription en même temps.

Situation 1 : Si un groupe, un mouvement, ou une paroisse a cinq pèlerins qui veulent s’inscrire au forfait 1 et sept pèlerins qui veulent s’inscrire au forfait 3, ils doivent former deux groupes, chacun avec leurs propres responsables de groupe,  assistant(e)s aux responsables de groupes, et accompagnateurs.

Situation 2 : Si un groupe inscrit sept pèlerins en février et veut ajouter trois pèlerins en juin, l’équipe de coordination JMJ Mission Jeunesse ne peut pas garantir que les trois pèlerins additionnels peuvent voyager et vivre le pèlerinage avec le reste de leur groupe car cela dépend de la disponibilité des vols.

2. SCEAU D’APPROBATION DE LA COMMUNAUTÉ

Il est fortement recommandé que le choix de forfait soit approuvé non seulement par le responsable de groupe et les pèlerins, mais aussi par la communauté qui encourage ce projet par la prière et le support financier.

Levées de fonds

La chose la plus importante dans n’importe quel évènement de levée de fonds est d’établir un objectif réaliste. Ceci dit, il ne s’agit pas toujours uniquement du montant amassé. Ces évènements peuvent être un excellent moyen de permettre aux membres du groupe de mieux se connaitre, ainsi que de bâtir leur esprit collectif et de faire sentir leur présence dans la communauté paroissiale. 

Ce n’est pas toujours évident de demander de l’argent, mais les gens ont toujours plus de facilité à donner de l’argent aux personnes qu’ils connaissent. Quand votre programme de Pastorale Jeunesse est présent et actif dans votre paroisse, il est beaucoup plus facile de les approcher pour proposer des levées de fonds.

DES CONSEILS POUR VOS LEVÉES DE FONDS

• Faites de votre levée de fonds une occasion de prière et de réflexion pour votre groupe. Prévoyez du temps pour faire un compte-rendu de l’évènement.

• Présentez vos idées au conseil paroissial; faites-vous connaître tôt dans vos démarches.

• Soyez bien organisé – ne vous attendez pas à ce que les gens se mettent derrière vos initiatives de levées de fonds si vous vous y prenez à la dernière minute.

• Demandez conseil de ceux dans votre communauté qui ont déjà de l’expérience de levées de fonds. Ils peuvent partager avec vous des conseils utiles et qui s’adressent à la réalité de votre communauté.

• Impliquez ceux qui profiteront des bénéfices!

• Si possible, faites en sorte que ce soit les jeunes qui demandent eux-mêmes les fonds, à travers des annonces à la fin de la messe, présence à l’arrière de l’église, le bulletin paroissial, etc.

• Voyez la situation dans son ensemble et considérez ce qui est faisable. Établissez des objectifs réalistes. Quelles sont vos attentes? Est-ce que la levée de fonds couvrira toutes les dépenses?

• Établissez des critères pour ceux qui recevront l’aide financière; par exemple seulement ceux qui s’engagent dans les activités de groupe, levée de fonds, etc. Soyez claire au début afin d’éviter des ennuis plus tard.

• Tenez compte à la fois du nombre de projets que vous avez et des autres projets dans la paroisse. Planifiez votre horaire autour de ceux-ci, vous ne voulez pas avoir à faire concurrence avec les grosses collectes de votre communauté.

• Soyez certain de remercier vos donateurs, des messages personnels provenant des jeunes eux-mêmes sont les plus efficaces. S’il s’agit d’un évènement pour demander des fonds, vous pouvez montrer des photos, faire une réception ou une présentation à l’ambon à la fin de la messe. Ceci dans le but d’expliquer comment vous utiliserez leurs dons.   

• Assurez-vous d’avoir plus d’une personne pour faire la comptabilité. Afin de montrer la transparence et la responsabilité, ayez une équipe pour compter l’argent, le déposer en banque, etc. Ne jamais déposer des fonds dans votre compte personnel. Faites plutôt faire un compte à travers votre paroisse, par exemple Fonds de Pastorale Jeunesse, ou Fonds JMJ de la paroisse de Ste. Anne, etc.

• Tenez compte de tous les coûts, c’est-à-dire les finances ainsi que la main d’œuvre et la planification nécessaire, de votre évènement et la collecte que vous anticipez. Par exemple, une soirée de spectacles qui vous coûte 1000$ pour la location d’équipements et ne rapporte que 1200$ n’est peut-être pas la manière plus efficace d’utiliser les ressources à votre disposition.

• Au lieu d’établir des prix fixes pour vos produits de levée de fonds, pensez plutôt à demander un don. Vous obtiendrez plus de contributions. Soyez aussi certains de distribuer de l’information, les gens veulent savoir qu’est-ce que vous allez faire avec l’argent qu’ils vous donnent.

• Pensez peut-être à impliquer les groupes de service tels que le Chevaliers de Colomb ou la Ligue des Femmes Catholiques, tout en tenant compte du fait qu’ils reçoivent aussi beaucoup de demandes de partenariat. Est-ce qu’il y a des moyens pour vous d’unir vos efforts?

• Assurez-vous que votre équipe de pastorale jeunesse connaît les nouveaux programmes, et les projets. Vous ne voulez pas un donateur potentiel qui vient demander plus d’informations pour se faire dire “Je ne sais pas. Je fais juste passer mon temps à la table.” Les membres de votre équipe ont besoin de connaître le projet et d’être enthousiastes. 

• Annoncez votre évènement bien à l’avance à travers des pancartes, le bulletin et le site paroissial. Ayez aussi les informations contact d’un membre de votre équipe de planification au cas où il y aurait des problèmes.

• Trouvez des occasions de présenter et faire connaître la foi. Par exemple, si vous faites un déjeuner bénéfice, vous pourriez faire des napperons qui présentent la vie d’un des saints, ou des sites de pèlerinage intéressants. Trouvez quelque chose qui se relie à votre activité ou à la raison pour laquelle vous faites votre levée de fonds.

• N’oubliez pas de remercier la paroisse de leur soutien!

• Amusez-vous. Les gens veulent faire partie de choses lorsqu’ils ont du plaisir à les faire. Assurez-vous de compléter la tâche, mais faites que ce soit agréable!

Rappelez-vous, il y aura des initiatives qui auront du succès et d’autres qui n’en auront pas.

N’ayez pas peur de prendre des risques et d’expérimenter afin de trouver les choses les plus efficaces pour votre groupe.

FOULES ET
FILES D’ATTENTES